L'opium (1886)
Paul Bonnetain [Bonnetain, Paul]
Paul Bonnetain à Alphonse DAUDET:
Au retour de mon premier voyage en Extrême-Orient, vous viavez conseillé, mon cher Maître d'écrire un roman sur l'opium. J'ai presque aussitôt rebouclé ma valise, et voici que je rentre ramenant votre filleul. Hâlé, le souffle court, les jambes faibles, on sent qu'il a fait campagne avec son père, et de Hanoï à Pékin, de Canton à Yokohama, couru bien des mers, tramé par trop de routes. Cependant, je veux vous l'offrir et vous remercier de votre parrainage. Si las que vous puissiez être des dédicaces, vous agréerez celle-ci peut-êti e, en lisant entre ses lignes ma si reconnaissante affection.
Paul BONNETAIN. Nice, 7 mai 1886.
Au retour de mon premier voyage en Extrême-Orient, vous viavez conseillé, mon cher Maître d'écrire un roman sur l'opium. J'ai presque aussitôt rebouclé ma valise, et voici que je rentre ramenant votre filleul. Hâlé, le souffle court, les jambes faibles, on sent qu'il a fait campagne avec son père, et de Hanoï à Pékin, de Canton à Yokohama, couru bien des mers, tramé par trop de routes. Cependant, je veux vous l'offrir et vous remercier de votre parrainage. Si las que vous puissiez être des dédicaces, vous agréerez celle-ci peut-êti e, en lisant entre ses lignes ma si reconnaissante affection.
Paul BONNETAIN. Nice, 7 mai 1886.